Les entreprises dans les quels il ne faut pas travailler : Adrexo
Adrexo est une entreprise qui s’occupe de distribuer les publicités, les journaux et les colis. C'est une filiale d'un groupe de presse, SPir, qui détient Ouest France et qui participe au 20 minutes. Ce genre d’entreprise a vocation à occuper ce qui est devenu un marché, celui de la poste, grâce à l’union européenne qui a décidé que les services de l’Union devaient être en concurrence.
Si nous ça nous arrangera, nous, usagers, ça m’étonnerait, mais les facteurs de demain m’ont tout l’air, eux, d’être dans la merde. Ils ne sont pas les héritiers de rapports de force entre facteurs et direction, et de plus Adrexo utilise des techniques particulièrement vicieuses de management, sur ceux qui sont le plus dans le besoin.
Si nous vous parlons de cette entreprise, c’est qu’elle a une agence à Reventin-Vaugris (qui s’occupe du secteur de Vienne). De nombreux chômeurs, étudiants ou sans emplois en entendent parler et nombreux sont ceux qui tombent dans le bateau. Il faut dire qu'ils présentent les choses de façon alléchante.
Passons sur les conditions de travail (sous la pluie, très physique, sans matériel fourni, en abîmant vite fait sa voiture).
Le management est basé sur le volontariat (vous ramenez un gros tas de prospectus chez vous : à vous de vous organiser pour le distribuer dans un secteur prédéfini). Comme la rémunération est forfaitaire, les employés se défoncent pour finir le plus vite possible. Mais le problème, c’est que même en faisant le plus vite possible, la rémunération forfaitaire est totalement déconnectée de la réalité, du temps que vous avez passé à distribuer vos prospectus. Ainsi, vous gagnez.... entre 1,5 et 3 euros de l’heure !
Les employés d’Adrexo ont obtenu la requalification de 17 000 contrats sensés être à temps partiel en contrat à temps complet (ce qui représente la réalité du travail qui leur est demandé). Cependant, pour les employés à courte durée de vie dans la boite, la rémunération a-t-elle augmenté ? Méfiance !